Tout en Douceur
AVENTURE
Nous voilà installé·e·s depuis plusieurs semaines dans notre dernier gardiennage conséquent en Nouvelle-Zélande.
Mais, avant d’y arriver, nous avons eu quelques jours en van pour explorer les derniers recoins qui nous restaient de l’île du Nord.
Honnêtement, la VanLife, c’est plus sympa au Printemps. Là, on a littéralement célébré le Solstice d’Hiver — qui est donc le jour le plus court de l’année — dans la voiture, en allant au lit à 18h puisque le Soleil était déjà couché depuis 16h30, et qu’il caillait sévère.
Néanmoins, comme à chaque fois que nous avons dû prendre la route, les élémentaux nous ont béni·e·s et nous avons esquivé la pluie pourtant caractéristique à la fin de l’automne (et à un peu toute l’année dans ce pays, en vrai, sinon ça ne serait pas aussi vert).
Après quelques jours à Auckland, accueilli·e·s par une italienne et un kiwi dont nous garderons la maison avant mon départ pour Tahiti, nous avons donc pris la direction de la péninsule de Coromandel.
Nous fîmes halte dans le parc national qui s’y trouve afin de randonner vers un point de vue sur la plus grande chute d’eau de notre voyage. Oui, mais le point de vue, il était à des kilomètres de la chute ! Elle était certainement impressionnante, mais à une telle distance, bah, bof. Mais la balade en forêt était quand même cool.
(Là c'est en zoomant au maximum avec l'objectif le plus puissant que nous avions. Bon, ça reste canon, en vrai)
Puis nous nous sommes hâté·e·s en direction de la Hot Water Beach.
Le concept est trop cool : sur la plage, avec ta pelle, tu creuses ta propre petite piscine qui se remplit automatiquement d’eau chaude due à l’activité géothermique souterraine. Puis tu t’installes bien au chaud pour admirer l’impétuosité des vagues fraîches de l’Océan qui dansent face à toi.
Plutôt stylé, non ?
Oui, mais quand nous sommes arrivé·e·s, le ciel s’était couvert et le vent était bien froid. Est-ce que nous avons pris notre courage à deux mains et creusé pour nous réchauffer dans l’eau thermale ? Non. L’idée était vraiment cool, mais il faisait froid, il ne restait pas longtemps avant la tombée de la nuit (oui, à 15h), et flemme d’être ensuite tout salé·e·s et ensablé·e·s sans pouvoir nous doucher.
Du coup, nous avons dit coucou à la plage, regardé les vaillants qui partaient avec leurs pelles, puis nous sommes parti·e·s nous réchauffer dans une taverne avec cheminée, à deux pas de notre camping pour la nuit.
Voilà, c’était la Hot Water Beach, par Mélissa et Dani !
Le lendemain matin, nous nous sommes remotivé·e·s et parti·e·s à la recherche d’une autre plage : Pokohino Beach.
Après une courte randonnée, nous arrivâmes sur une crique enchanteresse, entourée de forêt et bordée par des falaises brutes qui débouchaient sur l’immensité du Pacifique. Il y avait même une petite grotte qui me rappelait L’Origine du Monde de Courbet, probablement traversable à marée basse et donnant accès à d’autres recoins secrets.
Il y avait réellement quelque-chose de magique dans ce lieu, où nous sommes resté·e·s un long moment à méditer en silence, en harmonie avec la Nature environnante.
Puis direction Roturoa, la ville emblématique pour sa forte odeur de souffre.
Petit arrêt, tout de même, pour voir une énième cascade (la base) et visiter la Karangahake gorge en chemin (on se croyait dans les mines de Moria, c’était marrant et un peu flippant).






Aujourd’hui, nous avons enfin gravi le sacré Mont Manganui et présenté nos respects au Pounamou qui le surplombe, et ce week-end nous irons visiter la toute dernière étape de notre tour du Seigneur des Anneaux : Hobbiton.
Tauranga est une ville où il fait réellement bon vivre, face à l’Océan, avec pas mal de personnes alternatives et connectées, et où le Soleil brille quasi constamment. Mais notre séjour touche à sa fin, et moi, je m’apprête à me taire pendant une dizaine de jours. Ce qui me fait le plus « peur », c’est en réalité que je ne pourrai ni écrire ni dessiner durant tout ce temps ; or je n’ai pas passé un jour sans créer depuis des mois. Mais quand même, j’ai hâte !
✧ Je t’en dirai probablement des nouvelles à mon retour, mais, en attendant, je te remercie pour ta lecture ✧
À Roturoa, nous avons eu légèrement froid la nuit, mais nous avons pu nous réchauffer dans des sources chaudes fantastiques le matin venu, donc ça valait le coup.
Le spot des Hot’n’Cold est l’un de ceux que j’ai préférés dans ce pays. Encore un lieu plein de magie où nous avons pu nous prélasser au petit matin. La rivière froide y rencontre un ruisseau aux courants très chauds (d’où le nom), ce qui fait que l’on peut choisir la température idéale selon où l’on s’installe. Le tout éclairé par les doux rayons du Soleil levant que filtraient les arbres et la vapeur, et bercé·e·s par le chant des oiseaux. Extraordinaire.
Nous y avons aussi vu de nombreuses piscines de boue bouillonnantes, ainsi que d’immenses pins dans une forêt très agréable, bien qu’absolument pas native.






Puis, après avoir dîné (à 17h), au marché de nuit en écoutant la musique live, nous avons donc célébré Yule en nous couchant de bonne heure, la veille de notre départ pour Tauranga.
Depuis, la vie s’écoule tranquillement, dans la douceur, la joie, et l’Abondance.
Que dire de plus ? Nous résidons dans une maison sublime, face à une baie que surplombe le Mont Manganui et réchauffée continuellement par l’infaillible Soleil. Nous sommes en plein Hiver, et je rédige ces lignes en t-shirt dans le jardin, au son enjoué des oiseaux. Des conditions qui facilitent le bonheur au quotidien et la manifestation d’une vie parfaite, puisque c’est déjà ce que nous vivons.
Nous avons traversé la saison du Cancer comme il se doit dans ce doux foyer ; à créer, nous balader avec Dita — la chienne pirate — créer encore, et juste kiffer, en vrai.





















